La mousson et le crachin

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12 nouvelles chansons

Réalisation : Stéphanie Blanc
Arrangements : Stéphanie Blanc

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Photos de l’album

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Paroles des chansons

Comment être heureux dans un monde de merde

J’me réveille dans tes bras
Et j’entends que le glas
Va sonner bientôt tous supprimés d’l’univers

Dans la peau de ma pomme
Il y a toute la somme
Des pesticides et toutes les pluies acides de l’hiver

Mais comment être heureux
Etre heureux dans un monde de merde
Le bonheur en porte-à-faux
Garder le sourire avant qu’il ne se perde
Devant devant tous les réseaux sociaux

Je suis dans une AMAP
Et depuis mon canap
J’fais des dons et des pétitions pour les fleurs

Globalement j’suis d’accord
Et c’est en plein oxymore
Qu’j’ingurgite des Burgers frites des Kinders

Si j’n’en fais qu’à ma guise
Oui je culpabilise
Mille tourments c’est un vrai parlement dans ma tête

Tous les prix montent en flèche
Et ceux qui quémandent un flèche
Des abîmes n’demandent plus qu’des centimes dans leur quête

On n’est pas les premiers
On s’ra pas les derniers
A pleurer et à redouter l’avenir

La mousson et le crachin

On brandit des injonctions
On est sûrs et certains
Et on bouillonne de contradictions
On s’emmêle et puis on confond
La mousson et le crachin

On réduit nos horizons
A des murs de Berlin
Et rien que des trash propositions
Tant que comme des cons on confond
La mousson et le crachin

Des milliards de connexions
Pour autant de bâtons de pélerin
Des armées de savants en chaussons
Et c’est à cause d’eux qu’on confond
La mousson et le crachin

On n’est pas des plus sereins
On dégaine des sermons
Tant de bébés jetés avec l’eau du bain
Et on n’distingue plus les embrunts
Du crachin et d’la mousson
Le crachin ou la mousson

Les invisibles

Cinq heures du mat dans les cités urbaines
Les kilowatts des métros se déchaînent
Le ballet d’un rituel quotidien

Vers leurs balais leurs outils de techniciens

Tout nettoyer avant qu’les autres ne travaillent Tout nettoyer sans merci sans médaille

La tête penchée aux quatres coins d’la moquette Pour ne pas être né du bon côté d’la planète

Les invisibles
Avant le jour
Après la nuit
Les inaudibles
Dont le parcours
Lavent nos vies

Un regard que je croise pas plus de deux secondes
Ma présence qui les toise dans ce bas monde
Même pas la moindre lueur de revanche
Face à moi qui rentre enivré de ma nuit blanche

Les invisibles

Avant le jour
Après la nuit
Les inaudibles
Dont le parcours
Lavent nos vies
Les invisibles

Avant le jour
Après la nuit
Tous les flexibles
Que les discours
Ont englouti

Cinq heures du mat dans les cités urbaines Cinq heures du mat les routines se déchaînent

Les remplaçants

Séminaire pour gérer la crise
En Lozère
Pour souder l’entreprise

Quatre jours de haute importance
Des discours
Et de l’intelligence

Il fait beau et pour tuer le stress
La photo
Avant qu’on ne se laisse

Dans soixante ans à peine
Aucun de nous ne s’ra vivant
Poseront sous ce vieux chêne
Les sourires de nos remplaçants

La mariée la vie devant elle
Veut immortaliser ses dentelles

Enregistrée dans mille registres
La fierté d’un conseil des ministres

Dans soixante ans à peine
Aucun d’eux ne sera vivant
Poseront sous ce vieux chêne
Les sourires de leurs remplaçants

Il y a cent ans à peine
Ici ne trimaient que dans des champs
René Joseph ou Eugène
Dont nous sommes les remplaçants

Ma chanson de rupture

Partie
Fini
Voilà on tire un trait
Partie
Enfin cette nuit
Voilà cette fois c’est fait

Fini
Groggy
Passons à autre chose
Enfoui
Petit à petit
Le souvenir des roses

Mais je n’la ferai pas j’vous assure
Ma chanson de rupture
C’est pas mon fond d’commerce l’histoire du garçon éploré Qui n’voit plus les averses car il a les yeux trop mouillés

Je n’la ferai pas je le jure
La chanson de rupture
J’la laisse aux chanteurs de charme qui veulent provoquer la pitié Et sortir la p’tite larme d’la fille qui veut s’identifier

Partie
Fini
Elle a laissé sa place
Enfuie
Vers d’autres envies
Le temps tuera les traces
Mais je n’la ferai pas j’vous rassure Ma chanson de rupture
Je n’ferai pas le refrain de l’abandonné dépressif
Même si dire que je vais pas bien peut m’faire un disque en or massif

Je n’la ferai pas j’vous le jure
La chanson de rupture
J’laisse ça aux professionnels de tous les gens séparés Les psys ça s’appelle ou les agents immobiliers

Je n’la ferai pas j’vous rassure
Ma chanson de rupture
Y’en a plein la radio les festivals et les concerts
Y’en d’jà vraiment trop d’ces gens qui mordent la poussière

Un commentaire

Deux cents kilomètres partagés
Un commentaire
Un week-end passé à bronzer
Evaluation
Un petit resto partagé
Un commentaire
Une video nous fait marrer
Evaluation
Quelques like avec quelques pouces
Paroles d’expert
Parfois quelques phrases aigres douces
Et quelques jurons

Alors qu’on les dégueule nos années
Bien trop scolaires
A se torturer et flipper
Des notations
On va même jusqu’à noter
Nos partenaires
Pour pouvoir argumenter
La séparation

Même si on prêche tous notre avis
Dans le désert
On se sent quand même investi
D’une mission
Et quand j’aurai fini de chanter
Vos commentaires
Dépêchez vous d’aller les poster
Sur le bon filon

Misanthrope

Des terrasses désertes et des étales vidées
Des cartes bleues en panique devant ce gros stop
Mais si on doit juste après tout recommencer
Alors definitly j’deviendrai misanthrope

Pour éviter qu’on se retrouve tous intubés
La pause imposée à ce vieux monde qui galope
Si on r’part de plus belle on se f’ra entuber
Et donc definitly j’deviendrai misanthrope

Alors que l’Australie avait cramé pour rien
Qu’en Afrique s’éteignent les troupeaux d’antilopes
Si on r’commence tout juste après ce bouzingrin
Alors definitly j’deviendrai misanthrope

Tomates des Pays-Bas vendues sur nos marchés
Paniers d’fruits exotiques tout au Nord de l’Europe
Si on récolte encore des fraises en février
Alors definitly j’deviendrai misanthrope

Proscrire et interdire interdire et proscrire
On a bien fait comme ça avec nos simples clopes
Car si on n’bouge pas j’te raconte pas l’av’nir
Alors definitly j’deviendrai misanthrope

Pas d’ma faute ni d’la tienne juste de nous tous, égaux
Car bien sûr nous ne sommes ni salauds ni salopes
Juste des nombrils qui se regardent l’ego
Suffisamment pour que je devienne misanthrope

Toutes nos injustices se retrouvent en lumière
L’évidence saute aux yeux même sans être nyctalope
Et si après-demain on regrette avant-hier
Alors definitly j’deviendrai misanthrope

Cette plaie aura bien un cousin ou un clône
Totalement introuvable depuis nos stéthoscopes
Car disons nous le bien ce n’est qu’un carton jaune
Si on le comprend pas j’deviendrai misanthrope
Oui si on ne voit pas que c’n’est qu’un carton jaune
Alors definitly je serai misanthrope

24 heures à m’appeler Estelle

Descendre dans le métro
Me faire siffler dans le dos
Vingt regards à la seconde
Et encore je ne suis pas blonde
Encore heureux c’est l’hiver
Pas plus que le visage à l’air
Ca fait une heure que dans la rue
J’ai l’impression de n’être qu’un cul

Ah bon Dieu mais qu’est ce qui m’arrive
24 heures pour un jeu cruel
Ah bon Dieu mais qu’est ce qui m’arrive
24 heures à m’appeler Estelle

Vous êtes jolie vous savez
Plus que sur la photo du CV
Et avec ça il se dit de gauche
Ce mec de l’entretien d’embauche
Et encore je n’ai pas goûté
Aux blagues de la machine à café
Et c’est sans doute mes ovaires
Qui justifient ma grille de salaire

Ah bon Dieu mais qu’est ce qui m’arrive
24 heures pour un jeu cruel
Ah bon Dieu mais qu’est ce qui m’arrive
24 heures à m’appeler Estelle

Et je ne peux qu’imaginer
Le regard sur le poids des années
Sans parler de l’infortune
A chaque nouvelle Lune
C’est clair je préfère ma place
De mon observatoire en terrasse
Et c’est pas pour être archevêque
Que j’suis ravi d’mon XY

Ah bon Dieu mais qu’est ce qui m’arrive
24 heures pour un jeu cruel
Jeu de merle ou bien jeu de grive
24 heures à m’appeler Estelle

Les mystères de l’anesthésie

Dormir dormir nous laisser dormir
Petit à petit s’assoupir
On espère le réveil mais on dort encore
Tout droit tout droit tout droit tout droit

Vers les mystères de l’anesthésie
En semaines en mois en années ou en décennies
Vers les mystères de l’anesthésie
Bienvenue en hibernation et en procrastie

Pied de guerre on entend pied de guerre
Mais c’est l’podologue qui gère l’affaire
On sait qu’on devrait bouger mais on reste croisés
Des bras des bras des bras des bras

Vers les mystères de l’anesthésie
En semaines en mois en années ou en décennies
Vers les mystères de l’anesthésie
Bienvenue en hibernation et en procrastie

Vers les mystères de l’anesthésie
Par centaines des id es qui s’envolent évanouies
Vers les mystères de l’anesthésie
Quarantaine de la pensée qui nous scotche au lit

Vers les mystères de l’anesthésie
Entendre les augures qui nous promettent l’asphyxie
Vers les mystères de l’anesthésie
Attendre la facture sans accepter le devis

Vers les mystères de l’anesthésie
Bienvenue en hibernation et en procrastie
Vers les mystères de l’anesthésie
En semaines en mois en années ou en décennies

Pas rêvé

J’ai pas rêvé
J’ai tout bien vu de mes yeux vu
Et j’ai aussi tout entendu
Pas rêvé
J’ai tout vu tout bien vu

Et j’ai pas rêvé
J’ai tout bien vu de mes yeux vu
Bien plus que ce j’aurais cru
Pas rêvé
J’ai tout vu tout bien vu

Et j’ai pas rêvé
J’ai vu bien plus que mon grand-père
Qui ne pouvait que laisser faire
Car il n’a-
vait rien vu entendu

J’ai pas rêvé
J’ai tout bien vu de mes yeux vu
Et j’ai aussi tout entendu
Pas rêvé
J’ai tout vu tout bien vu

Et j’ai pas rêvé
J’ai tout bien lu de mes yeux lu
Bien plus que ce j’aurais pu
Supposer
J’ai tout vu tout bien vu

Et j’ai pas rêvé
J’ai tout bien vu de cette Terre
Des tonnes d’images d’avant-première
Pas rêvé
J’ai tout vu très bien vu

Et j’ai pas rêvé
J’ai tout bien vu de mes grands yeux
Bien informé à qui mieux mieux
Je ne pour-
Pas dire le contraire
J’ai pas rêvé
J’ai tout bien vu de mes yeux vu
Et je n’ai même pas voulu
Me fermer
Ces yeux qui ont tout vu

Et j’ai pas rêvé
J’ai tout bien lu de mes yeux lu
Ce que vivent ces inconnus
Exhibés
J’ai tout vu j’ai tout lu

Et j’ai pas rêvé
J’ai vu en large et à travers
Ce que personne ne saurait taire
J’ai tout vu
J’ai même tout comprendu

Et j’ai pas rêvé
J’ai vu bien plus que nos grands-pères
Qui ne pouvaient que laisser faire
Car ils n’a-
vaient rien vu entendu

Ces tempes grises

Il y a eu Michel
Je crois bien qu’c’est le premier
Papa d’une belle
A qui je fus présenté
J’m’en souviens à peine
Juste qu’il souriait très peu
Puis qu’la quarantaine
Pour moi c’était très très vieux

Il y a eu Lulu
Qui a eu l’air très très con
Quand il a vu qu’j’étais plus
Couché dans le salon
Que j’avais grugé
En plein milieu de la nuit
Les boutons d’acnée
Ca repousse les interdits

Toutes ces tempes grises
Ces fronts dégarnis
Prêtaient leurs cartes grises
A l’amour de leur vie

Il y a eu Lucien
Très inquiet pour l’avenir
Putain un musicien
Elle pouvait pas tomber pire
Il y a eu René
Que j’entendais gueuler à table
Pas facile de s’isoler
Ben oui y’avait pas d’portable

Toutes ces tempes grises
Ces fronts dégarnis
Prêtaient leurs cartes grises
A l’amour de leur vie

Il y a eu Alain
Lui il m’faisait bien marrer
Quand l’histoire a pris fin
C’est lui que j’ai regretté

Toutes ces tempes grises
Ces fronts dégarnis
Prêtaient leurs cartes grises
A l’amour de leur vie

Et bien te voilà
Fallait qu’ça arrive un jour
On r’passe pas les plats
La vie ça ne fait qu’un tour
T’as fait de ton mieux
Pour te montrer présentable
Nous on a fait de notre mieux
Pour faire quelqu’un d’aimable

Oui j’ai les tempes grises
Et le front bien garni
Mais pas de carte grise
Le vélo ça marche aussi…
Oui j’ai les tempes grises
Mais le front bien garni
Même si elle se grise
Elle reste l’amour de ma vie

Le nez dans l’guidon

J’avais trois cent soixante pages de mon agenda
Raturées noircies stabylotées en gras
Incapable d’identifier les priorités
Complètement paniqué dès la mi février

Le nez dans l’gui
Le nez dans l’gui
J’avais le nez le nez le nez le nez dans l’guidon
Le nez dans l’gui
Le nez dans l’gui
J’avais le nez le nez le nez le nez dans l’guidon

Je n’voyais plus que ce que je m’étais dit de faire
Je ne respirais plus que par intermittence
Je reportais les vacances de l’année dernière
Et un jour arrivent les coloscopies de vacances

Le nez dans l’gui…

Je ne jurais crachais qu’à travers mes convictions
Et je gagnais même une place en petite politique
Mais en regardant autour de moi les défections
Fini de jouer les violonistes du Titanic

Le nez dans l’gui…

Je me couchais me levais avec tous mes soucis
Craignant de me faire prendre en flagrant débit
Les jours passaient avec mes problèmes à la hausse
Alors qu’on peut aussi faire l’amour dans un blokhaus

Le nez dans l’gui…

Je n’voyais rien d’autre que mon petit quotidien
Comme un cheval de trait qui ne tire que sa charrue
Ce n’est pas sur des roulettes qu’on roule des patins
A force de trop regarder et bien on ne voit plus

Le nez dans l’gui…

La crise on nous la rabâche sur toutes les radios
Alors comment peut on se faire sa propre opinion
C’est plus facile de téléguider de gentils agneaux
Surtout ben surtout quand ils ont le nez dans l’guidon

Crédits et remerciements

Un immense merci

  • Thierry Anmuth (Piano) – « Misanthrope »
  • Serge Baudry (Tuba) – « Comment être heureux… » – « Un commentaire » – « La mousson et le crachin »
  • Anne Berry (Alto) – « Comment être heureux… » – « Les invisibles » – « Les remplaçants » – « Ces tempes grises » – « Les mystères de l’anesthésie »
  • Pierre Bianchi (Mixage – Prise de son) – « Ma chanson de rupture » – « Ces tempes grises »
  • Stéphanie Blanc (ARRANGEMENTS & REALISATION)
    Guitares acier, nylon et électrique
    Basse – « Les remplaçants » – « La mousson et le crachin
    Banjo – « Le nez dans le guidon »
    Choeur 1
    Piano – « 24 heures à m’appeler Estelle »
    Rhodes, Clavier, Programmations
    Prise de son des cuivres 1, 2, 4, 7, 11
  • Céline Carrier (Trompette) – « Comment être heureux… » – « Un commentaire » – « La mousson et le crachin » – « Ma chanson de rupture »
  • Denis Cartier-Millon (Trompette) – « Comment être heureux… » – « Un commentaire » – « La mousson et le crachin »
  • Guillaume Coinon (Euphonium) – « Comment être heureux… » – « Un commentaire » – « Les remplaçants » – « La mousson et le crachin » –  Soubassophone – « Le nez dans le guidon »
  • Hugo Corcy Trombone (basse) – « Un commentaire »
    Jean-Philippe Dantin (Cor) – « Comment être heureux » – « Un commentaire » – « La mousson et le crachin » – « Les remplaçants »
  • Virginie Dantin (Cor) – « Comment être heureux » – « Un commentaire » – « La mousson et le crachin » – « Les remplaçants »
  • Emilie Dautricourt (Piano) – « Ces tempes grises »
  • Claire Dubuisson (Choeur et envolée lyrique 12)
  • Philippe Gavignet (Trombone) – « Comment être heureux… » – « Un commentaire » – « La mousson et le crachin »
  • Chloé Girodon (Violoncelle) – « Ces tempes grises »
  • Luce Goffi (Violon) – « Ces tempes grises »
  • Cécilia Icardi (Trompette) – « Comment être heureux… » – « Un commentaire » – « La mousson et le crachin » – « Ma chanson de rupture » – (Bugle) = « Les remplaçants »
  • Raphaël Jonin (Mastering)
  • Anaïs Le Pape (Réalisation des clips motion design) – « Comment être heureux… » – « Un commentaire » – « Les invisibles »
  • Guillaume Leray (Orgue) – « Un commentaire »
  • Fabrice Logan (Flûte traversière) – « Les invisibles »
  • Virginie Logan (Orchestration des cuivres – Trombone) – « Comment être heureux… » – « La mousson et le crachin » – « Ma chanson de rupture » – « Misanthrope »
  • Bruno Messian (Bugle) – « Un commentaire »
  • Christophe Payan (Infographie)
  • Jessy Rakoto (Prise de son –  Soubassophone) – « Le nez dans le guidon »
  • Jean Rollet-Gérard (Basse) – « Comment être heureux… »
  • Chorale Rythm’n Voices – Cergy (95) dirigée par Marie-Hélène Couji – (Choeurs) – Le nez dans le guidon
  • Olivier Soubeyran (Basse) – « 24heures à m’appeler Estelle » – « Les mystères de l’anesthésie » – « Le nez dans le guidon » – (Contrebasse) – « Misanthrope »
  • Gildas Thomas (Textes – Musiques – Chant – Guitare) – « Ma chanson de rupture » – (amusant de se remercier soi-même…) – (Choeur 3, 5, 6, 8)
  • Massimo Trasente (Batterie et Percussions – Prise de son Batterie, Basse, Voix)
  • Christophe Verfaillie (Trompette) – « Comment être heureux… » – « Un commentaire »
  • Nessim Vidal (Dessin)

Enregistré à White Studio et Hey ! Music (Bordeaux), Piccolo Studio (Paris),
Studio History (Alfortville) et l’Ecole Agostini de La Valette du Var.

Grand Merci à Jérémie Eloire pour le prêt de l’Ecole Agostini.