Romans

Le dilemme

Récit-témoignage à propos d’un drame personnel et particulièrement en lien avec l’actualité…

Commandable dans toutes les librairies ou depuis l’une des plate-formes ci-dessous :
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DESCRIPTION

Gildas Thomas a écrit ce texte qui relate la fin de vie d’un être aimé. Dans les circonstances particulières de l’épidémie mondiale qui fait rage depuis plus d’un an maintenant. Son récit fait écho à ce que des dizaines de milliers de personnes ont vécu depuis le printemps 2020 et plus particulièrement lors des pics épidémiques.
Son histoire est tragique et banale à la fois, et si elle est malheureusement devenue banale, c’est à cause de la multitude de cas semblables. Mais il a eu besoin d’écrire cette confession, intime et qui est dans le même temps, universel.
De se soulager de l’improbable comme de témoigner de sa souffrance.
Car son père est mort.
Il n’est pas décédé d’une crise cardiaque comme la médecine semblait le lui prédire, ni d’un accident de voiture, comme sa conduite pouvait le laisser pronostiquer…
Non, sa mort est relative à la Covid-19.
Une Covid-19 que quelqu’un est venu lui servir sur un plateau : son propre fils.

L’auteur nous offre un récit bouleversant, intime, mais partagé dans ses émotions avec le plus grand nombre. Ses questions, ses doutes et sa propre histoire chahutent avec une bien triste réalité qui est aujourd’hui la nôtre. Dans son souvenir demeure le socle de l’amour paternel, dans son présent vivent la colère et le doute, la peur et les regrets, dessinant à sa vue une sculpture aux sinistres contours que la philosophie de la vie et l’espoir parviendront peut-être à estomper avec le temps.
Un récit d’une grande intensité, dans la collection Nouvelles Pages de JDH Éditions.

Je suis là

Roman (totalement de fiction) qui doit paraître en juin – juillet chez JDH Editions

Les directives anticipées peuvent-elles anticiper… l’envie de vivre ?

Découvrez quelques chroniques de lecteurs ici

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DESCRIPTION

Être à la place du mort, ce n’est pas idéal. Et, si Pierre n’est pas mort, c’est tout comme pour les autres. Il est dans le coma. Dans un coma infernal qui malheureusement ne lui retire pas sa conscience.
Les visiteurs se succèdent à son chevet, d’abord la famille, ensuite les proches et enfin le personnel médical. Et tous ont un avis sur la situation.
Depuis son lit, il ne peut qu’entendre sans intervenir et il mesure alors à quel point il ne connaît pas son entourage. Il entend à quel point ils sont tous en conflit, non seulement sur la direction à donner à son état, mais aussi entre eux.
Pierre a signé des documents légaux sur son propre devenir avant de se retrouver cloué sur ce lit d’hôpital.
Mais il les a signés sans savoir.
Il les a signés quand tout allait bien pour lui.
Aujourd’hui, s’il pouvait revenir en arrière !
Si seulement il avait su !
Parce qu’il veut vivre !
Vous l’entendez ?
Il veut vivre…

Non sans humour, Gildas Thomas signe avec ce roman un texte intimiste et éclairé sur la problématique de l’euthanasie. Il invite le lecteur, à travers les pensées et les introspections du personnage principal, à réfléchir sur « le choix de fin de vie ». Comme il aborde la question plus générale de la connaissance réelle que l’on a de ses proches, et la question plus vaste du sens de l’existence.
Je suis là, dans la collection Nouvelles Pages, de JDH Éditions, un livre à découvrir sans attendre.

Gildas Thomas en interview dans l’emission « Rencontre Auteurs Francophones : Écrire la Maladie »

Chroniques des lecteurs

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© Denis Morin, 2021

Gildas Thomas est un artiste inclassable. Il occupe la scène des théâtres à titre de comédien, mais il se défend aussi très bien comme auteur. Paru en 2021 chez JDH, son titre précédent Le dilemme raconte l’histoire d’un fils qui a contaminé un père du covid-19. C’est son propre drame familial. Visiblement préoccupé, voire hanté par l’idée de la mort, il revient toujours chez JDH dans la collection Nouvelles pages avec le roman Je suis là.

La couverture terrifiante avec ce visage à la Al Pacino est l’œuvre de Yoann Laurent-Rouault, écrivain, peintre et directeur des collections chez JDH Éditions.
Cette fois-ci, imaginez un homme mature qui s’écroule subitement. On l’hospitalise, coma. Par un revers de fortune s’il en est un, Pierre le narrateur maintenant (in)conscient avait signé un papier favorable à l’euthanasie. Prisonnier de son corps, il entend les visiteurs passer dans sa chambre. Les deux fils, l’aîné le prodigue et l’autre enjoué, dénoncent l’égoïsme de leur sœur, la préférée du père, prête comme la mère à enclencher un protocole de trépas. Cette longue cérémonie des adieux à l’époux, au père, à l’ami ne se fait pas sans confidences glissées à l’oreille du patient à la clôture des heures de visite. Le malade repasse cent fois le film de sa vie, accepte ses lacunes, voit les liens d’amour qui se font ou se délient pour se renouer… L’espoir peut-il être encore au rendez-vous ?
Reviendra-t-il de ce séjour entre la vie et la mort ? La famille respectera-t-elle les volontés exprimées alors que rien ne laissait présager la fatalité ? Et si une étincelle surgissait derrière le voile des paupières closes et un réveil survenait dans l’enveloppe corporelle en apparence inanimée sur un lit ?
Pour connaître les réponses à ces questions, je vous invite chaleureusement à lire ce livre qui m’a chamboulé le cœur. Bref, voici une prose pertinente, sensible, émouvante dans le même opus, bravo !

Extraits :
« Louis reprend : – Mais il dort ou il est mort, papi ?
Je reste cloué par la banalité de son propos. La mort n’a sans doute pas la même signification dans l’esprit d’un enfant de six ans que dans le nôtre, certes, mais tout de même… »

« Une caméra de cinéma montrerait assurément une salle d’attente dans laquelle les protagonistes seraient de parfaits inconnus les uns pour les autres. Je visualise très bien les regards furtifs et fuyants qu’ils échangent, les interactions muettes qui interviennent entre eux, les moues, les soupirs. Tout cela rien qu’à cause de moi, rien que pour moi. Je n’aurai jamais assez de gratitude. »

© Des livres et des gens heureux, 2021

Plus qu’un roman, une véritable expérience humaine. Vous vous levez un matin comme tous les autres pour débuter votre journée, mais votre conscience se réveille à l’hôpital dans un corps qui ne répond plus. Votre seule fenêtre sensitive sur le monde qui vous entoure ? Les sons.

Nous vivons cette expérience à travers Pierre et partageons ses pensées, ses questionnements, ses inquiétudes, ses angoisses et sa détermination. Nous découvrons son histoire, à travers les souvenirs qui lui reviennent en mémoire, et la redécouvrons à travers les révélations faites par ses proches à l’hôpital.

Des réflexions philosophiques questionnantes et très bien traitées. Car si Pierre est comparable à une machine biologique totalement désactivée aux yeux de la science, Pierre est toujours là et il nous le dit : IL VEUT VIVRE !
Le livre nous tient en haleine jusqu’au bout : existe t’il une fin heureuse pour Pierre et sa famille ou devrons-nous nous contenter des regrets, des réflexions et de la frustration de Pierre pour faire l’introspection de notre propre existence et réfléchir sur l’essence même de la vie ?

Nous vivons l’expérience de Pierre, dans toutes ses sensations et sa temporalité, avec un style d’écriture fluide et agréable. Vous vous éveillez avec lui et vous endormez avec lui, vous suivez le cours de ses pensées, écoutez tantôt les soignants, tantôt la voix de ses proches. Quant au silence il est oppressant et destabilisant. À la fin de l’histoire, on en vient presque à se poser cette terrible question… Vais-je m’en sortir ?